2 : Des maisons caractéristiques du faubourg non préservées BVSA avait proposé de préserver une trentaine de maisons, isolées ou en séquence. Les services de la Ville ont estimé que ce patrimoine ouvrier du faubourg Sainte-Anne – comme d’ailleurs celui de la Porte de Paris ou de Clairmarais - n’avait pas beaucoup intérêt et pouvait donc disparaître peu à peu, à quelques exceptions près. Il n’y avait pas davantage de proposition de réhabilitation de cheminement piétonnier de rue à rue.
Urbanisme
Plan Local d'Urbanisme... Ce qui est mis à mal par le nouveau PLU ...
Commission "urbanisme" Plan Local d'Urbanisme Chaussée Saint-Martin Développement durable Coulée verte Voirie - déplacements Introduction Qu'est-ce qu'un Plan Local d'Urbanisme (PLU) ? Révision du PLU 2008 - Part 1/4 : Les étapes de la révision Révision du PLU 2008 - Part 2/4 : Une consultation à minima - Une réelle ambition pour les faubourgs Révision du PLU 2008 - Part 3/4 : ce qui est préservé par le nouveau PLU Révision du PLU 2008 - Part 4/4 : ce qui est mis à mal par le nouveau PLU Evolution à risque du faubourg (modification du PLU 2009) Nouvelle révision du PLU : une consultation encourageante (2010) CE QUI EST MIS A MAL PAR LE NOUVEAU PLU ! 1 : Des hauteurs de construction plus élevées pour les artères principales Le POS précédent fixait 9 m ou 12 m au faîtage pour les artères les plus larges du faubourg. Le PLU autorise systématiquement 14 m au faîtage et 10 m en façade, encourageant ainsi une densification des rues Maison Blanche, d’Estienne d’Orves, Louvois, Chézel et Courlancy. → BVSA a obtenu que les rues Chézel et de Courlancy (Place Ste Anne à Impasse Bureau) soient limitées à 14 m au faîtage, au lieu de 17 m. Par contre, la Ville maintient à 14 m au faîtage la rue de Courlancy jusqu’à l’avenue Marchandeau, au lieu des 9 m actuels, soit une élévation de 5 m et de possibles constructions de 4 étages ! (BVSA plaidait 11 m au faîtage au vu des volumes actuels de la rue, d’autant qu’elle a ses immeubles et une circulation vite saturée). → Du côté de la Chaussée Saint-Martin et du début de la rue Ledru Rollin, en restera-t-on à des zones pavillonnaires ou à des constructions de grand gabarit ?
3 : Des espaces verts en cœur insuffisamment protégés BVSA avait demandé de préserver les espaces verts en cœur d’îlots, sans oublier les jardins familiaux, sachant que Reims connaît un déficit d’espaces verts. La Ville a décidé de ne pas protéger ces espaces verts : les règles concernant les limites séparatives ou les 40% constructibles de la bande C ouvrent sur la disparition d’une bonne part des espaces verts de cœur d’îlots. La Ville n’a pas estimé devoir encourager une transparence des rez-de-chaussée pour lumière et ouverture sur des espaces verts intérieurs aux îlots.
4 : Des commerces de proximité et un artisanat voués à la disparition BVSA s’est inquiétée de la survivance du commerce et de l’artisanat du faubourg, notamment pour la Place Sainte-Anne et ses rues adjacentes. Pour tenter d’enrayer la disparition de ce commerce, la Ville a décidé de préempter pendant un an. Le PLU n’a pas adopté d’autre mesure pour sauvegarder commerce de proximité et artisanat de quartier.
5 : Des exigences de développement durable en attente BVSA souhaitait des exigences au plan thermique et une meilleure intégration du mobilier urbain, des signalisations et des publicités. Les principes énoncés dans le Plan d’aménagement et de développement durable (PADD) sont très généraux et le PLU ne prévoit aucune contrainte pour les nouvelles constructions ou la réhabilitation de l’ancien.
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