Coulée verte... Un espace de projet - mais de lourdes contraintes.
Introduction Un projet en évolution... et en attente.. Un espace de projet - des atouts certains Un espace de projet - mais de lourdes contraintes Un espace de projet - une mise en valeur pour l'agglomération Des actions pour un développement durable 2013 : enfin des informations 2014 : des évolutions importantes et des attentesUrbanisme
Commission "urbanisme" Plan Local d'Urbanisme Chaussée Saint-Martin Développement durable Coulée verte Voirie - déplacements1 : Un territoire difficilement franchissable et peu accessible La Coulée Verte intègre des coupures physiques fortes (voies d'eau et autoroute A4) et dispose de peu de franchissements. Sur les 15 recensés dans l'agglomération, seuls 7 sont sécurisés pour les piétons. Les franchissements du centre-ville rémois restent, eux aussi, peu favorables aux traversées « douces », 4 seulement étant praticables par les piétons et les cycles. Les tracés cyclables sont donc morcelés, interrompus à plusieurs reprises : ponctuellement aux franchissements et carrefours (ponts de Venise et de Fléchambault) et sur une portion de 800 m au niveau de la Patte d'Oie, entre les rues Libergier et Soussillon. Parallèlement, peu d’accès au chemin de halage existent. Entre le Pont de Vrilly et l’échangeur Reims-centre, il en existe 4 dont le premier au niveau du pont de Venise est relativement éloigné du centre-ville. A cet éloignement s'ajoutent les difficultés liées aux différences de niveaux entre les ouvrages d'art et le chemin de halage, gérées par des rampes ou escaliers. Au-delà de l'échangeur, un accès piéton récemment reconstitué, permet d'accéder depuis la Patte d'Oie, au niveau du Jardin Pierre Schneiter, à la berge Sud du canal mais sur une portion non aménagée de la Coulée Verte. 2 : Une restriction de la pratique des loisirs ° Une pratique restreinte de la pêche La pratique de la pêche, animée par 2 structures, l'AAPPMA et le Syndicat des Pêcheurs de Reims et de la Région, est limitée par les difficultés d'accès aux berges, d'une part, et à la fragilité et la dégradation de la qualité biologique des eaux, d'autre part. ° Une pratique souvent « secrète » des jardins Les jardins potagers et familiaux représentent plus de 20% de la Coulée Verte mais sont peu perceptibles. La discrétion de leur localisation et leurs accès, tout comme les détournements d’usages et les pratiques informelles liés à leur appartenance privée, seulement 2% relevant du foncier public, ne permettent pas, en l'état, leur intégration fonctionnelle aux espaces publics. ° Un espace pollué et fragilisé La Vesle reçoit les rejets d’eaux pluviales de Reims et de la plate-forme autoroutière ainsi que des rejets diffus d’eaux usées qui la polluent fortement. Or, certains espaces sont particulièrement sensibles en raison de leur exploitation, comme la zone de captage d’eau potable de Fléchambault, ou de leurs caractéristiques biologiques, comme les marais de la Vesle. ° Un espace bruyant situé à proximité de risques technologiques importants Dans sa partie centrale, la Coulée Verte subit les nuisances issues du trafic important du distributeur urbain. Le niveau de bruit routier mesuré sur cette section, 81 dB(A), dépasse largement le seuil de gêne situé à 65 dB(A). Plus que la présence visuelle de l'autoroute, c’est le bruit continu qu'elle génère qui constitue la nuisance principale. De plus, cette proximité de l'autoroute associée à la présence de silos et de dépôts d'hydrocarbures à ses abords fait peser des risques sur cette portion de la Coulée Verte.
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Commission "urbanisme" Plan Local d'Urbanisme Chaussée Saint-Martin Développement durable Coulée verte Voirie - déplacements1 : Un territoire difficilement franchissable et peu accessible La Coulée Verte intègre des coupures physiques fortes (voies d'eau et autoroute A4) et dispose de peu de franchissements. Sur les 15 recensés dans l'agglomération, seuls 7 sont sécurisés pour les piétons. Les franchissements du centre-ville rémois restent, eux aussi, peu favorables aux traversées « douces », 4 seulement étant praticables par les piétons et les cycles. Les tracés cyclables sont donc morcelés, interrompus à plusieurs reprises : ponctuellement aux franchissements et carrefours (ponts de Venise et de Fléchambault) et sur une portion de 800 m au niveau de la Patte d'Oie, entre les rues Libergier et Soussillon. Parallèlement, peu d’accès au chemin de halage existent. Entre le Pont de Vrilly et l’échangeur Reims-centre, il en existe 4 dont le premier au niveau du pont de Venise est relativement éloigné du centre-ville. A cet éloignement s'ajoutent les difficultés liées aux différences de niveaux entre les ouvrages d'art et le chemin de halage, gérées par des rampes ou escaliers. Au-delà de l'échangeur, un accès piéton récemment reconstitué, permet d'accéder depuis la Patte d'Oie, au niveau du Jardin Pierre Schneiter, à la berge Sud du canal mais sur une portion non aménagée de la Coulée Verte. 2 : Une restriction de la pratique des loisirs ° Une pratique restreinte de la pêche La pratique de la pêche, animée par 2 structures, l'AAPPMA et le Syndicat des Pêcheurs de Reims et de la Région, est limitée par les difficultés d'accès aux berges, d'une part, et à la fragilité et la dégradation de la qualité biologique des eaux, d'autre part. ° Une pratique souvent « secrète » des jardins Les jardins potagers et familiaux représentent plus de 20% de la Coulée Verte mais sont peu perceptibles. La discrétion de leur localisation et leurs accès, tout comme les détournements d’usages et les pratiques informelles liés à leur appartenance privée, seulement 2% relevant du foncier public, ne permettent pas, en l'état, leur intégration fonctionnelle aux espaces publics. ° Un espace pollué et fragilisé La Vesle reçoit les rejets d’eaux pluviales de Reims et de la plate-forme autoroutière ainsi que des rejets diffus d’eaux usées qui la polluent fortement. Or, certains espaces sont particulièrement sensibles en raison de leur exploitation, comme la zone de captage d’eau potable de Fléchambault, ou de leurs caractéristiques biologiques, comme les marais de la Vesle. ° Un espace bruyant situé à proximité de risques technologiques importants Dans sa partie centrale, la Coulée Verte subit les nuisances issues du trafic important du distributeur urbain. Le niveau de bruit routier mesuré sur cette section, 81 dB(A), dépasse largement le seuil de gêne situé à 65 dB(A). Plus que la présence visuelle de l'autoroute, c’est le bruit continu qu'elle génère qui constitue la nuisance principale. De plus, cette proximité de l'autoroute associée à la présence de silos et de dépôts d'hydrocarbures à ses abords fait peser des risques sur cette portion de la Coulée Verte.
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